Technique :
Elle comporte plusieurs temps et elle est légèrement différente chez l’homme et la femme
Chez la femme :
- toilette des organes génitaux (déjà vue).
- Désinfection soigneuse de la vulve :
+ saisir avec la main une compresse imbibée de dakin ou cetavlon ou bétadine passer sur les grandes lèvres, de haut en bas.
+ prendre une autre compresse, la passer sur les petites lèvres, en maintenant les grandes lèvres ouvertes.
+ ouvrir les petites lèvres en les maintenant d’une main, passer une compresse à l’intérieur désinfecter le méat urinaire.
+ poser une compresse imbibée d’antiseptique au niveau du méat urinaire entre les petites lèvres.
Chaque compresse doit être passée une seule fois et toujours de haut en bas.
- introduire de la sonde :
+ prendre la sonde avec une compresse sans toucher aux extrémités.
+ introduire la sonde doucement, bequille en l’air, en remontant.
+ L’enfoncer de 4cm environ .ne jamais forcer.
+ En cas défaut d’asepsie ou de fausse route (sonde dans le vagin) changer de sonde.
- écoulement de l’urine :
+ Des que le sonde est dans la vessie, l’urine s’écoule.
- pour un prélèvement cyto :
+ laisser s’écoule le premier jet dans le haricot. faire attention que la sonde ne touche pas le haricot .
+recueillir les urines dans le tube stériles en prélevant au début et à la fin du sondage.
- pour l’étude du résidu :
+ recueillir toute l’urine qui s’écoule dans le haricot, mesurer exactement le volume, l’inscrire sur la feuille de température.
- pour une instillation :
+ Après l’écoulement de l’urine, injecter lentement à l’aide de la seringue de Bonneau la solution médicamenteuse (solution de nitrate d’argent, d’antibiotiques, d’hémostatiques)
- pour une évacuation en cas de rétention :
+ éviter un débit trop rapide : pincer légèrement la sonde.
+ Ne pas vider totalement la vessie, surtout si le volume d’urines est supérieur à 500ml.une décompression trop brutale et trop importante peut provoquer une hémorragie «a vacuo »
- ablation de la sonde :
+ pincer la sonde : pour éviter que l’urine stagne dans l’urètre, provoquant la sensation désagréable du besoin d’uriner.
Incidents et accidents :
- l’inflammation de l’urètre :
+ Résultat du traumatisme causé par le sondage (surtout en cas de sondage répété)
+ Se révélant par une gène à la miction.
- l’infection urinaire : urétrite, cystite caractérisée par :
+ Des signes locaux : dysurie, pollakiurie, pyurie.
+des signes généraux : clochet thermique à 40 °, frisson.
- une hémorragie :
+ Urétrorragie chez l’homme par suite de fausse route et de traumatisme de l’urètre.
+ Hémorragie vésicale, si l’évacuation a été trop rapide, lors d’une rétention d’urines.
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